La mort en peinture


Contexte :

À Paris, Delphine peint ses cauchemars. Elle a pour amie Mélanie de Putigny qui lui présente Christian Massac, un séduisant aventurier revenu du Venezuela où il a tué un homme au cours d’une rixe. Dès ce jour, le sort de Mélanie bascule.

Massac ouvre une galerie d’art dans laquelle il expose les tableaux de Sophia, sa compagne, et décide d’y produire aussi ceux de Delphine. Sophia accepte mal les attentions artistiques et sentimentales de Massac envers Delphine et Mélanie. Massac, désinvolte, ne fait pas cas de ses états d’âme. Un jour où il venait y choisir des toiles, il est trouvé mort, coiffé d’un pot de peinture, dans l’atelier de Delphine.

Au 36 rue du Bastion, le commandant Raimbau et le lieutenant Chabrak mènent l’enquête. Leurs soupçons se portent sur l’une des trois femmes, mais, faute de preuves, le procureur décide de la clore. Raimbau est déterminé à la poursuivre en secret et découvre diverses pistes. D’autres décès vont lui donner raison et lui permettre de relancer officiellement ses investigations.

Mais les suspects se multiplient…

 


Vous pouvez commander ce livre au 06 76 73 20 55 au prix  remisé de 10 € (au lieu de 14 €).

frais de port inclus pour la France métropolitaine.

Avis :

Je m'adresse à l'auteur de l'excellent polar "La mort en peinture". Comme ancien fonctionnaire de police, j'ai déjà relevé plein de qualités. Qu'il soit question des dialogues entre flics, du caractère des enquêteurs et de la description des services (notamment dans les rapports hiérarchiques), tout me paraît parfaitement crédible, ce qui n'est pas toujours le cas dans les romans policiers. Par ailleurs, l'intrigue est bien menée et les rebondissements bien venus. Mais ce qui donne encore plus d'épaisseur à l'histoire, c'est la connaissance du milieu créatif, qu'il s'agisse des artistes peintres (Delphine ou même Sophia), des galeries d'expositions et de leurs profiteurs. L'incursion dans le Louvre est assez formidable et l'atelier de Delphine très réaliste. Je trouve que l'illustration de la couverture colle bien au thème. Parlons maintenant de l'écriture. Franchement, elle n'as rien à envier aux plus grands auteurs de séries noires. Les dialogues font mouche, la psychologie des personnages et la description des lieux sont formidablement rendus. Je dirais même que la dernière partie du livre, qui n'aurait peut-être pas convaincu tous les lecteurs, est sauvée par la richesse du style. Pour moi, cet ouvrage est une totale réussite et je ne cache pas mon envie de le présenter dans un prochain café littéraire de la médiathèque. J'attendrai bien sûr la fin du confinement pour le proposer à la prochaine session "polars". Je l'ai déjà fait pour José Giovanni et je le referai pour Daniel Angot.

René Raimbau