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7) La ponctuation

 

Pour faire suite à la rubrique précédente, un des facteurs les plus important de la lisibilité, c’est… c’est quoi ? LA PONCTUATION !!!

 

Petit rappel.

 

Le point sépare, délimite une phrase, on sait tous ça. Ne pas oublier qu’il sert aussi à abréger. Ex : M. pour Monsieur.

 

La virgule délimite :

Elle sert à clarifier le sens en séparant les mots qui vont ensemble du reste de la phrase. Indispensable en cas d’ellipse. Ex : « demain, nouveau jour ».

Pour séparer dans la phrase les propositions subordonnées de la principale. Ex : « Au loin, on entendait le canon » ; pour : « on entendait le canon au loin ».

Elle doit toujours encadrer les propositions incidentes. Ex : Cet exercice, dit Paulo, me prend la tête ». Ici, les virgules vont par paire.

Pour indiquer le vocatif et l’apposition. Ex : « Bruxelles, capitale de la Belgique ».

Quand il est important de séparer deux mots voisins qui ne vont pas ensemble. Ex : « Jean regarde l’écran, muet » (si c’est Jean qui est muet). « Jean regarde l’écran muet » (si c’est l’écran qui est muet).

 

Le point-virgule articule :

« Le point-virgule sépare deux propositions unies par le sens, mais distincte par la construction. » il y a donc une liaison logique de sens de part et d’autre du point-virgule sans qu’elle soit strictement de cause à effet.

« Il est venu : je l’ai reçu » (parce que).

« Il est venu. Je l’ai reçu » (pas de lien).

« Il est venu ; je l’ai reçu » (un certain lien).

On le met aussi en bout de ligne dans le cas d’une énumération commençant par des tirets.

 

Les points d’interrogation, d’exclamation, de suspension

Je n’insiste pas sur le point d’interrogation.

Le point d’exclamation ajoute un peu de chaleur humaine. Ça n’a jamais fait de mal à personne !

Les points de suspension évitent les énumérations fastidieuses. Evidemment, j’aurais pu vous en dire plus…

Et si nous les utilisions, à bon escient, pour varier les types de phrases ? Cela n’éviterait-il pas, en rompant la monotonie, le risque d’un récit au ton linéaire ? Mais, là encore, point trop n’en faut, tout est dans la mesure… comme dans toute chose !

 

Les deux points ont 3 fonctions :

Introduire une citation encadrée par des guillemets.

Introduire une énumération (comme ce paragraphe).

Indiquer une relation de cause à effet (froid en novembre : Noël en décembre).

Autre exemple : femme à lunette : « censuré ! Il y a des lecteurs mineurs, Daniel ! »

 

 

 

Le trait d’union et le tiret

Le trait d’union est une barre courte (- demi cadratin sur Word). Utilisé sans espace ni devant ni derrière pour : un mot composé, couper un mot en fin de ligne, relier deux mots.

Le tiret est une barre longue (– cadratin sur Word). Utilisé avec espace devant et derrière pour :

Mettre en valeur un mot ou un groupe de mots : « Je dois terminer – vite ».

Résumer une idée : « Cette rubrique comporte trop d’exemples – elle est nulle ».

Pour mettre en relief un tournant de la pensée : « Cette rubrique doit être abandonnée – sauf si j’obtiens de nouveaux crédits ».

Pour souligner une opposition : « J’ai travaillé plus vite – mais moins bien ».

Pour préciser un terme : « La seconde candidate – Christiane – plane trop ».

Pour indiquer un changement de locuteur dans un dialogue.

 

Les parenthèses atténuent :

Elles affaiblissent ce qu’elles encadrent. On doit pouvoir sauter leur contenu sans perdre le fil.

J’ai dit par ailleurs ce que je pense de leur utilisation abusive dans un texte de fiction. Par contre elles ont parfaitement leur place dans les notices, les textes techniques, les dissertations.

 

Les guillemets citent :

Ils permettent d’indiquer que l’auteur cite textuellement les paroles d’un tiers.

Dans le fil du discours, ils peuvent indiquer que l’auteur « prend de la distance » par rapport à ce qu’il écrit.

Ils permettent aussi de citer en français des mots incorrects ou étrangers. Ex : « menterie », « leader ». Dans ce cas, on peut aussi utiliser l’italique.

Ils ouvrent et ferment un dialogue. Peut-être devrais-je mettre au passé, car il semble que de plus en plus d’éditeurs ne les utilisent plus dans ce cas.

Les guillemets à l’intérieur d’un dialogue ouvert et fermé par des guillemets typographiques (« et »), doivent être de type droit ("ou") sans espace dans ce cas.

 

Voilà, ça suffit pour aujourd’hui ! Je fatigue, moi… Je rappelle que les sujets abordés ici, ne sont que des principes de base d’aide à l’écriture ; rien de plus. Nous savons tous que les recettes de cuisine ne font pas le cuisinier. Celui-ci devient un bon chef quand il sait doser et mélanger correctement les ingrédients. Il est un grand chef quand il sait y ajouter un grain de folie et prendre des risques en créant des nouveaux plats. Il en est de même pour l’écriture.

 

 

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