Beau, beau et pas con...

 

 

Ne jamais cesser de tenir dans sa main, la main de l'enfant que l'on était.

(Miguel de Cervantès)

 

 

 

  

J'ai tenté ici d'aborder les styles oubliés des Queneau, Vian et Dard, mes maîtres. J’ai jeté dans le shaker 10% d’ersatz des deux premiers et… 80% de substituts du commissaire San Antonio. Puis, j’ai ajouté quelques grains de mon sel et agité le tout. Ainsi naquit le premier épisode : L'or et l'aura. 

Parmi les amis, qui m’encouragèrent à écrire d’autres épisodes, je remercie particulièrement Patricia Giudicelli. Sans ses conseils pertinents, Paul O’Ney n’aurait eu qu’un destin éphémère.

  

Préface :

 

« En cette période morose aux ciels nuageux, ce joyeux roman devient un arc-en-ciel. Truculent, poétique, drôle, le récit aux digressions loufoques et la richesse des mots feraient sans aucun doute sourire d’émoi Pierre Desproges et Frédéric Dard.

Le brave Paulo, héros malgré lui, n’a de cesse de reluquer les filles aux galbes chaleureux afin de colorer son célibat boulimique et sélectif, puis entre cauchemars et aventures trépidantes, il s’adresse aux animaux de compagnie et aux objets insolites pour se rassurer d’être bien de ce monde déboussolé.

Absurde en apparence, ce conte irréel parsemé de farces et de jeux de mots n’en est pas moins tendre et porteur de sens.

À recommander sans hésitation aux lecteurs sérieux et attristés, mais aussi aux gais lurons en quête de nouveautés. »